De plus en plus, j'entends la fée blanche murmurer à mon oreille.

"tu es le plus beau garçon du monde, je te traiterai comme mon propre sang."

http://www.youtube.com/watch?v=7xzU9Qqdqww&ob=av2e

Ceci est un appel aux armes. Ceci est un appel aux combattants de la liberté. Pour les exclus et les oubliés. Ceci est un appel aux intellectuels. Un appel pour les journalistes. Ceci est un appel aux libre-penseurs. Un appel pour l'élite intellectuelle. Ceci est un appel pour les poètes. Un appel aux forts. Et un appel pour les faibles. Ceci est un appel à la jeunesse, à la sagesse, à l'intelligence.

Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C'était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fix, joint, shit, shoot, snif, pét', ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, peyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l'intégrale des Muppet Show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marilyn, la Schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d'Abbey Road, les solos d'Hendrix, le petit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space Mountain, la ronde du Père Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave parties les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morrison et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie...

Sinon il y a aussi le rap Acadien.

http://www.youtube.com/watch?v=7cRPH4lb8UI

Aujourd'hui on s'est rendu compte qu'on avait changé. On a entendu la musique, on a vécu les couleurs, on a eu mal, on a sauté sur le lit, on a pris des photos presque à poil, on a fait des conneries, et ça allait mieux.  

On en aurait pleuré. J'aurais presque mis le doigt dessus. Presque. Ca y est, je ne suis plus une petite fille qui s'amuse, je suis une adulte qui n'a pas encore payé le péage. Je suis une putain de récidiviste. C'est triste comme le vernis s'écaille vite. On a peur de se reveiller le matin et ne plus se rappeler d'oublier de se rappeler qu'il y a un demain. Alors on ferme les yeux, on essaye de s'imaginer dans la campagne natale, dans l'herbe avec des vraix arbres qui ont poussé tout seuls et des animaux sisi c'est vrai. Mais non, à trop suivre les clichés de gens qui ont une personnalité on en oublie qu'on a une personnalité à nous, avec un putain de demain qui attend au tournant. Et un immeuble en face.

En attendant on peut toujours se mettre de la couleur dans les cheveux, sur les ongles, regarder ses cuisses en pissant et se trouver pas assez, pas assez, pas assez, pas assez. Se sentir different, incompris, seul, supperieur, trop, trop, trop, trop. Ecrire sur fond sonore et se trouver cool en lisant. Ou ne pas écrire et trouver l'auteur con.